Réussir sa prise de fonction
Accompagner l’évolution de vos collaborateurs
Être promu de manager de proximité à responsable de région revient à changer de métier. Et à ce niveau de responsabilité, vos compétences de leaders sont indispensables.
Ces compétences reposent sur votre stabilité émotionnelle
Car un leader est en lien avec les autres, fait face à des aléas, à des changements soudains ou à des crises. C’est-à-dire gére des situations où l’expérience est insuffisante et les nerds mis à rude épreuve :
- Avec les collègues au codir.
- Lors du management des équipes.
- Avec la hiérarchie.
- Dans des situations nouvelles.
- Lors d’une crise.
Aussi, un leader doit éviter les états réactifs tels que :
- Exaltation, dépit, ennuie, découragement, mauvais stress !
- Sinon, il n’agit plus, mais il réagit.
Or, la qualité principale d’une leader est le sang-froid pour comprendre tous les enjeux des situations. Alors, il inspire confiance, rend ses collaborateurs sereins et instaure les conditions d’une action efficace.
En d’autres termes, un leader sait garder le tête froide
Pourtant, le réflexe courant va à l’encontre de cette capacité.
C’est une habitude maladive qui consiste à croire que les gens, les choses ou les événements devraient être différents de ce qu’ils sont. En effet, consciemment ou non, les personnes réagissent en fonction de :
- « J’aime » ou « Je n’aime pas ».
- C’est bien ou c’est mal.
Elles sont constamment sur la défensive, en opposition avec les choses.
Or, l’action n’est juste et efficace que dans l’union
- La personne qui sait utiliser la force des autres a un coup d’avance.
- Que les autres soient avec ou contre elle, elle ne s’oppose pas.
En conséquence, elle agit avec sérénité :
- Sa force est unie à celle de l’autre.
- Elle peut retourner la force de l’autre contre lui-même.
- Cette personne privilégie l’union pour être forte.
A contrario, si les forces s’opposent, elles se neutralisent. Et le plus fort l’emporte, alors qu’il est souvent le plus inconscient !
Quand les forces s’unissent, elles s’ajoutent
- Des lors, le faible neutralise le fort en retournant sa force contre lui.
- L’union fait la force est valable même face à un ennemi.
Ainsi, le combattant s’unit à la force de son ennemi pour le neutraliser sans forcer. Il peut aussi diminuer la force de l’ennemi pour prendre l’ascendant.
C’est le « Ki nona garé » de l’Aïkido : aller dans le même sens et agir au centre ! Dans un cyclone, le centre est calme et immobile alors que c’est l’enfer à sa périphérie.
Comment transposer ce principe aux tops managers ?
Changer ses habitudes, n’est pas chose facile. En effet, vos habitudes donnent lieu à des réflexes fortement enracinés en vous.
De là, un coaching individuel « réussir sa prise de fonction » sera une aide précieuse pour accompagner efficacement ce changement. Alors, les managers accompagnés font concrètement l’expérience de :
- Lâcher l’opposition pour agir en unité.
Mais ce changement d’habitude demande de se changer soi-même en :
- Passant de la tension à la détente.
En conclusion, réussir sa prise de fonction c’est dépasser sa peur principale
Car elle vous empêche de prendre de bonnes décisions. Par exemple, dans un récent coaching, la plus grande peur de mon client était :
- Disposer d’une équipe insuffisante pour atteindre ses objectifs.
Parce-que, dans son secteur, atteindre les objectifs commerciaux, tant quantitativement que qualitativement, demande de respecter un ratio en effectif. En conséquence, cela a conduit mon client à :
- Acheter la paix sociale pour garder ses collaborateurs.
- Précipiter certains recrutements pour gagner du temps.
De part ce positionnement, un solide leadership lui a fait défaut
- Le turn-over a été catastrophique.
- En 4 ans, les effectifs ont chuté.
Pour redresser la situation, mon client a dû lâcher sa peur
- Peur de manquer de personnel.
- Il a développé sa confiance et fait progresser son leadership.
Par suite, ces 2 capacités renforcées lui ont permis de :
- Conduire des changements nécessaires quoi qu’impopulaires.
- Trouver les bons professionnels pour compléter l’équipe.
Il a ainsi pris conscience que de commercial, il devait devenir manager leader. Que ses collaborateurs ne sont pas des clients à qui vendre la paix sociale. Mais qu’ils forment une équipe à animer en leader pour atteindre :
- Cohésion et cohérence dans l’action.
En conclusion, le coaching prise de fonction a produit son effet
Il a aidé ce collaborateur à agir en unité avec son environnement. Par contre, cet accompagnement aurait été mieux venu avant qu’il ne soit dans la tourmente. Ce bon résultat est par conséquent arrivé un peu trop tard…
Recevez ebooks, textes, …Vous, anticipez ! Recourez à ce coaching dès votre nomination !