Outil 2 – Responsabilité
Pourquoi endosser une responsabilité absolue face à tout événement ?
Quand une personne se sent victime du comportement d’une autre personne, elle sur-réagir par des reproches
Quand il y a des reproches d’un coté et les désirs de les éviter de l’autre, les conflits montent en puissance et les gens se sentes aliénés.
Pourtant cette catastrophe humaine est évitable
Pour cela, considérez que vous êtes absolument responsable de toute situation.
Vous gérez alors erreurs, imprévus et comportements avec justesse.
- Accepter les faits donne un pouvoir d’acteur, non une faiblesse de victime.
En tant que victime:
- La situation vous tend.
- Vous vous justifiez.
- Vous niez votre responsabilité.
- Vous vous emportez.
En tant qu’acteur :
- La personne s’attache à régler le problème, qu’il soit de son fait ou pas.
Quelques définitions
- La responsabilité est la capacité de réponse face à une situation.
- La victime ne voit que les facteurs sur lesquels il lui est impossible d’agir.
- L’acteur voit les facteurs sur lesquels il peut agir.
Attention, se comporter en victime est confortable
C’est un façon de se prémunir des reproches.
La victime projette une image de succès en croyant éviter l’humiliation de l’échec.
Elle s’efforce de paraître plus forte qu’elle n’est en réalisé.
L’acteur est dans une liberté absolue
Bien sûr, la vie en société comporte des contraintes
D’un autre coté, il est possible d’apprendre à ne plus être victime des situations.
- Y parvenir, c’est être libre.
Le prix du pouvoir : Répondre de ses actes
Prendre la responsabilité absolue de tout ce qui vous arrive est une décision :
« Désormais, dès qu’un problème survient, je suis présent ! »
La victime fait exactement l’inverse
Elle blâme les autres !
Sa tentation de trouver un responsable à l’erreur, un coupable est forte.
Pendant ce temps, le problème continue !
- Ce mécanisme s’appelle « pilotage automatique », car il est ancré en tous.
- Voyez qu’agir en conscience n’est pas une mince affaire !
Par ce même mécanisme, il est tentant de s’attribuer la réussite
Comme dit la maxime :
« Le succès a beaucoup de pères, mais l’échec est orphelin. »
Le dialogues de sourd concernant les erreurs est impressionnant
Une assistante :
Ça suffit, il y a des règles! Vous êtes sensé me donner votre planning de déplacements 15 jours à l’avance.
À cause de vous, je ne peux pas acheter les billets d’avion au meilleur prix. »
Responsable commercial :
« Votre rigidité est fatigante à la longue ! Il est hors de question que je renonce à de la souplesse ! Soyez plus réactive ! »
L’assistante pense que l’échec de la communication est de la faute du responsable commercial, mais ce dernier pense que cet échec est de la sienne.
La vérité est que les deux ont contribué à cet échec :
- Si l’un prend la responsabilité de cette situation, il peut la retourner.
- Ce qui sera évidement plus simple, si les deux prennent cette responsabilité.
Cette capacité demande un esprit ouvert, le coaching produit cette ouverture.
Ensuite, il est même possible à l’acteur d’aller plus loin :
- Prendre la main sur un problème qu’il subit sans l’avoir créé !
Il ne s’agit pas de se flageller, ni de se laisser culpabiliser par quiconque :
- « Si tu subis ce problème, c’est que tu y as largement contribué. C’est ta très grande faute ! »
Non, cette culpabilité n’apporte rien! Ceci est une remarque de victime.
Devenir acteur
Être acteur consiste à rejeter le jugement, c’est-à-dire l’idée que les choses devraient être différentes de ce qu’elles sont.
- Ceci est la définition même de l’acceptation.
Dans l’exemple entre l’assistante et le responsable commercial, cette attitude permet de lâcher momentanément le désir d’une communication sereine.
Comme lâcher calme, ils vont pouvoir réfléchir efficacement à comment rendre la communication sereine entre eux.
Intégrez d’esprit de l’acteur pour lâcher celui de la victime
Attitude de victime
C’est impossible.
Tu m’énerves !
C’est infaisable !
Je n’ai pas le temps
…
Autrement dit, je subis
Je fais pitié.
Attitude d’acteur
Ce serait une première.
Baisse d’un ton où je vais m’énerver.
Je préfère ne pas le faire.
J’ai d’autres priorités.
…
Autrement dit, je fais des choix.
Je relève les défis.
Vers une culture de la responsabilité
Quand les personnes que je coache découvrent ce modèle « acteur-victime », comme le souligne Kofman dans son livre, elles font souvent cette remarque :
« Chez nous, ce sont les plus malins qui sont récompensés, certainement pas ceux qui, comme moi, savent prendre leurs responsabilités ! »
Ce n’est pas une raison d’être victime de cette situation
L’acteur ne décide pas de l’être pour être approuvé, mais par choix de vie.
C’est vrai, la position d’acteur est difficile à tenir tant il est facile de succomber à la pression sociale pour reprendre un statut de victime.
Dans le contexte économique actuel, c’est une nécessité pour l’entreprise que d’inciter à cette culture de l’action
L’entreprise a besoin de leaders conscients qui prennent la responsabilité de modifier la culture d’entreprise, comme le montre : conscience de soi.
Le sujet du leader conscient fera l’objet d’un projet article.
Responsable mais pas coupable !
C’est vrai qu’il est très difficile de passer du statut au final confortable de victime à celui de responsable. Cela sous-entend de regarder en face les causes de ses échecs et donc trouver les moyens de les tourner en succès ou alors de vivre avec… et DIEU sait qu’il est dur de se lever le matin en se disant qu’on s’est loupé.
Un bon style cet article, facilement lisible et assimilable
Mohamed Semeunacte Articles récents…7 Jours Pour Mediter 7 Lecons Apprises A La Dure