Réussir oui, mais comment ?
Pour réussir, redevenez pareil à un petit enfant
« Le propriétaire a une maison et le voyageur en a mille »
Proverbe Persan pour réussir
Pour réussir, l’attachement est un obstacle
Nous voulons des résultats. Nous sommes attachés aux fruits.
Serait-ce la raison de nos échecs et de nos réussites au goût de stress ? Serait-ce la raison principale de nos contre-performances ?
- Pour certains, l’important sera de trouver l’âme sœur.
- Pour d’autres, ce sera d’avoir un bébé.
- D’autres enfin, les commerciaux, voudront faire du chiffre.
Tant que les chiffres seront inférieurs aux prévisions, ils ne pourront se détendre.
Si les chiffres sont là, cette réussite ne leur permettra pas plus de se détendre, car il faudra faire mieux l’année suivante.
Tout cela pourrait être parfait
Cependant, quand l’action devient oppression de soi, cette surchauffe devient gaspillage d’énergie pour soi et pour la collectivité. Le coût de cette surchauffe se traduit en tensions interpersonnelles, en violence, en absentéisme et en problèmes de santé.
Pour réussir vraiment, les sages recommandent de s’inspirer de la façon d’être de l’enfant
« Redevenez pareil à de petits enfants » est une phrase célèbre que je n’ai comprise que récemment. Je ne suis plus un petit enfant, ça doit être pour ça.»
Pour réussir, que fait l’enfant ?
Quand il fait quelque chose, il ne se préoccupe pas du lendemain. Dans l’instant, il le fait de tout son cœur, pas à moitié.
Il ne se pose pas la question de savoir s’il va réussir ou pas. Il en a envie, il se lance. S’il le faut, il défend sa création. Et il passe à autre chose.
- Sur la plage, il va imaginer au présent le plus beau des châteaux.
- Armé d’un seau et d’une pelle, il se lance dans la réalisation.
S’il y a des enfants dans le coin, il va marquer son territoire. Il serait même prêt, avec ses copains, à corriger l’intrus qui approcherait son œuvre de trop prêt. On pourrait la lui casser.
Puis le soir venu, l’enfant ramasse son seau et ses pelles, il rentre chez lui, pendant que la marée commence à lécher et à dissoudre son œuvre.
L’enfant ne joue pas pour faire semblant
Il s’investit à 100 % , puis il passe à autre chose avec facilité. En sommes-nous capables ? Qui sait comment réussir, l’enfant ou l’adulte ? Qui est le plus grand, l’enfant ou l’adulte ?
Cela dépend de quel point de vue nous nous plaçons
Du point de vue du corps, il n’y a aucun doute, l’adulte est plus grand. Du point de vue de la conscience, c’est une autre histoire. L’enfant vient au monde pratiquement neuf, sans à priori sur le monde. C’est pour cette raison qu’il est plus qualifié que l’adulte pour réussir !
Si sa naissance se passe bien, si on le laisse grandir tranquille durant ses premières années, il n’est qu’une conscience libre de toute attente. Il vit dans la nouveauté permanente, toujours en éveil. Dans son berceau, quand il dort ou quand il s’amuse, sa sérénité et sa détente sont palpables.
L’enfant sans en avoir conscience n’est qu’une conscience
Il ne se voit pas. Face à une glace, il est enchanté de pouvoir faire la connaissance d’un tout petit enfant sympathique en étant un peu étonné de ne pouvoir lui parler ou le toucher.
Et si on lui dit « C’est toi » il regarde d’abord derrière la glace pour vérifier.
Je me souviens très bien que mon petit frère a agi de la sorte la première fois où nous lui avons présenté un miroir. Et quand il a appris à compter, il s’oubliait toujours. Normal, il ne comptait que ce qu’il voyait. L’adulte a tendance à se compter d’abord lui et ensuite les autres.
La conscience a des caractéristiques extraordinaires que chaque être humain reçoit comme un cadeau de naissance puisque nous sommes avant tout une conscience. Réveiller sa conscience, c’est se qualifier pour réussir.
Sans conscience le monde disparaît
Les êtres conscients vivent naturellement au présent, dans un monde perpétuellement nouveau.
Ils vivent dans le changement, ne s’affolent pas de ce qui part et accueille ce qui vient. Même les petits enfants malades semblent être de merveilleux exemples. Ils continuent à vivre intensément.
L’enfant soumis à ce que l’adulte nomme « catastrophe » vivra la chose avec tranquillité
Prenez un tout petit qui verrait brûler la maison de ses parents et qui ne serait pas témoin d’un affolement général.
Il trouverait peut-être ce grand feu très joli.
Cette façon de vivre de l’enfant et de l’adulte possède une claire explication
L’enfant perçoit sans qualifier : « Je perçois les flammes qui dansent » – simple vision sans qualification – et l’adulte conçoit, c’est-à-dire qu’il nomme sa perception : « C’est l’incendie de ma maison. »
Autrement dit, l’adulte reste attaché à sa maison telle qu’elle était, il reste attaché à ce qui n’existe plus. L’adulte intériorise l’événement dont il est témoin et le qualifie de bien ou de mal. C’est pour cette raison que l’adulte a parfois du mal à rebondir en cas d’échec et qu’il peine alors à réussir.
Chaque chose a besoin d’un contenant pour être rangée
Un lit est dans une chambre, votre voiture est au garage, vos fichiers sont dans la mémoire de votre ordinateur, vos écrits atterrissent sur du papier et ainsi de suite. Toute cela est logique et relève du bon sens, n’est-ce pas ?
Alors, j’espère que vous serez simplement surpris et non choqué si je vous dis que le monde est rangé à l’intérieur de votre conscience.
De ce point de vue, l’enfant est plus grand que l’adulte
Il possède en lui-même un immense royaume dans lequel tout lui appartient à l’image du voyageur qui ne possède pas une maison, mais qui les possède toutes et qui ne s’attache à aucune.
- Quel est le véritable propriétaire d’un château ?
- Celui qui en a la contrainte en tant que propriétaire ou celui qui en a la jouissance en tant que visiteur ?
- Posséder rend-il plus heureux que vivre l’instant magique de la visite ?
Beaucoup d’adultes vivent dans la nostalgie de ce moment magique de l’enfance où tout était simple. Quant tout est simple, toute devient possible comme réussir …et tout est joyeux.
Si en tant qu’adulte, nous ne ressentons plus cette joie permanente c’est dû au fait qu’en grandissant nous avons quitté le royaume pour un champ de culture. Nous sommes passés par des expériences, par une éducation, par une culture qui nous a fait perdre notre innocence. Notre corps a crû et notre conscience a décru. Notre capacité de réussir s’est bridée.
Nous sommes prisonniers de notre éducation, de notre morale, de nos opinions, de nos croyances, de notre passé
D’un immense royaume, nous avons atterri dans un champ de culture duquel nous sommes ressortis moulés selon le politiquement correct de notre civilisation et de notre famille.
- Nous ne vivons plus au présent, condition pour réussir mieux.
- Notre passé nous tiraille et l’avenir nous rend anxieux.
- Très critique sur notre présent, nous espérons un futur meilleur.
Bref, si l’enfant est toujours en éveil, nous sommes souvent endormis dans un vagabondage mental qui nous éloigne de l’instant. Bien que nous ayons pu amasser des biens matériels, ce vagabondage mental nous confère un sentiment d’échec.
Il n’y a rien à regretter ni personne à accuser
C’est à ce prix que nous nous humanisons et que nous pouvons rejoindre la communauté des hommes à laquelle nous appartenons.
Ensuite, si nous le souhaitons, un retour vers notre royaume est possible pour redevenir consciemment l’enfant que nous étions autrefois. Cette conscience qui devient consciente d’elle-même.
Nous perdrons notre masque politiquement correct, un masque lourd à porter. Et nous nous retrouverons nous-mêmes dans :
- La légèreté.
- La joie.
- La lucidité et la sérénité de notre conscience.
Pour trouver en nous-mêmes un plaisir d’agir et de créer insoupçonné… depuis notre enfance.
- Soit ré-endosser le point de vue de l’enfant sur le monde.
Réussir, n’est-ce-pas cela ?
Ce point de vue est naturel, nous naissons avec
L’adulte qui regagne son royaume, c’est-à-dire sa conscience, quitte une approche mentale du monde.
Il a une approche en conscience qui le renvoie naturellement à l’instant présent.
La coaching – Agir Juste Et Efficace nomme cela « passer du mode pensée au mode observation. »
Nos clients en font un principe fort pour réussir !
Vivre en conscience nous fait comprendre que le monde est la conséquence de ce que nous avons en nous
C’est pour cela que cette compréhension nous rend plus efficace et, peut-être plus important encore, plus juste.
- Nous mesurons qu’efficacité ne va pas sans justesse pour réussir.
Un geste faux nuit à la performance tout comme une communication fausse crée de l’opposition au lieu de créer l’adhésion.
- Nous pouvons réussir avec sagesse.
- Le monde n’en-a-t-il pas besoin ?