Être conscient
Face aux bonnes et mauvaises surprises
Passer d’un mode pensée à un mode conscient
- Le mode pensée est celui où nous avons une opinion sur tout.
- Quant au mode conscient, il accepte ce qui est, tel que c’est.
Par exemple, j’ai reçu une prime de 5000 €, alors qu’elle ne devait être que de 2500€. Je suis conscient que ça m’exalte !
Je me rends compte que je pense être rudement important pour l’entreprise. Mais je vois bien ce cinéma à l’intérieur de ma propre conscience. Si bien que lorsque l’on me dit que c’est une erreur, je ne transforme pas une bonne surprise en mauvaise. Et je peux apprécier la prime de 2500 € qui m’est finalement octroyée.
Dans la vie, les choses se passent rarement comme prévu
Notre mental, le mode pensée, a la fâcheuse tendance à transformer tous ces aléas en bonnes ou mauvaises surprises.
Pourtant, nous devrions être capable de prévoir l’improbable
Autrement-dit, nous devrions être prêt à accueillir ce qui se présente de manière à agir avec vigilance. Mais comme nous qualifions de bons ou mauvais, aléas, situations ou personnes, nous perdons le contrôle.
- C’est-à-dire qu’au lieu d’agir, nous réagissons.
Or réagir entraîne que la situation nous échappe
- Alors, nos propos dérapent, blessent, créent des ennemis.
- Nous risquons de faire un choix qui nous regretterons par la suite.
- Notre déception va nous miner le moral pendant quelques temps.
- La motivation risque d’en prendre un coup.
En conclusion, le mode conscient nous transforme
Il protège le moral, la motivation et notre capacité de réponse aux « surprises » de la vie. Parfois, « la surprise » est trop violente pour que nous soyons en mesure de l’accepter dans l’immédiat.
Dans ce cas, soyons notre propre consolateur
C’est-à-dire, acceptons le fait de ne pouvoir accepter ce qui vient d’arriver. Et acceptons de vivre en conscience l’émotion que cette non acceptation génère en nous. En effet, la conscience peut tout accepter, rien ne la détruira.
- Une fois la tempête émotionnelle passé, la conscience est intacte.
- Il ne reste que la gratitude d’une vie vécue en pleine conscience.
Effectivement, l’être conscient est dans la gratitude
Les situations sont parfois difficiles, mais l’être conscient aime « grandir » et apprendre de la vie.
L’être conscient ne voit pas des choses ou des gens bons ou mauvais
Il ne vit plus dans cette dualité qui incite à prendre régulièrement les armes … ou à s’écraser.
- Ni il ne s’écrase, ni il « ne prends systématiquement les armes ».
Car entre ces extrêmes, il existe tout un champ de comportements pour répondre à chaque situation telle qu’elle exige.
En passant du mode pensée ou mode conscient, nous trouvons ce champ de possibilités. Mais comme depuis l’enfance, nous mentalisons tout, cet apprentissage est progressif.
- Aussi, à notre corps défendant, nous sommes souvent rigides.
- Ainsi, nous luttons, alors que la vie pourrait être plus simple.
Bonjour, merci pour cet article.
Je trouve que la méditation est également une superbe outil pour permettre ce travail d’introspection de soi. Je recommande !
Merci pour votre commentaire et votre appréciation Paul :). J’espère que votre site aidera les lecteurs sensibles à cette approche. Pour ma part, après être passé par la méditation, le mysticisme est venu me chercher. Ce qui arrive à beaucoup de chercheurs sincères ?