Comment se motiver ?
Se motiver tel un flingueur ou un surfeur ?
Se motiver par un idéal constitue le mode flingueur
Une majorité l’affectionne à son corps défendant !
– Moi aussi, mais je me soigne …
– Observez en vous et autour de vous.
Ce mode démarre en pilotage automatique dès le réveil
Dès que nous réagissons avec passion, il l’est flagrant ! Ce qui se produit dès que le monde nous semble en panne.
Quelles sont ces pannes qui nous font passer en mode flingueur ?
- La pluie qui tombe, juste la veuille d’un grand weekend.
- Cet abruti qui n’avance pas assez vite sur la route.
- Ces scooters qui me foncent dessus sur un passage piéton ( Vécu).
- Ce projet dont la date de fin est sans cesse reporté.
- Cette situation inédite pour laquelle ma méthode de travail ne fonctionne plus.
- Ce gros client qui me fausse compagnie.
- Etc.
Se motiver ainsi est contre-productif dans une majorité de situations, pourtant le management utilise souvent le mode flingueur comme le montre cette vidéo
Bien que contreproductif, se motiver dans la vie par un idéal est pourtant permanent
Qu’il fasse beau, que je puisse rouler à mon rythme, être respecté par les scooters, que les prévisions se réalisent, être toujours opérationnel et que mes clients me restent fidèles.
Les flingueurs ne supportent pas que la vie vienne contrarier leurs idéaux en leur proposant de vivre autre-chose.
Ils ont d’autant plus envie de flinguer que leurs idéaux sont hauts et que la vie décide de les plonger tout nu dans une toute autre réalité.
Personne ne se croit capable d’aller jusqu’à de telles extrémités
Pourtant cet « effet flingueur » est toujours là, tapis en chacun de nous.
Plus « se motiver » est le fruit d’un idéal à atteindre, plus « l’effet flingueur » se révèle explosif.
Pour se motiver tel un surfeur, il s’agit d’en percevoir l’intérêt
Ayons à l’esprit que ceux qui surfent les vagues s’éclatent !
Le surfeur de la vie s’éclate sur les vagues
Les vagues qu’il surfe avec brio se nomment :
- Me faire chiper la place par un collègue, alors qu’elle me revenait.
- Se faire refaire sa coiffure par deux scooters qui le rasent sur un passage piéton.
- Etc.
Quand la vie lui propose des options différentes de son idéal, plutôt que d’en faire un changement accidentel insupportable suivi d’un acte regrettable, il en profite pour développer son sens de l’à-propos. Le voir grandir encore et encore est son moteur :
- Il sort promptement son parapluie quand il doit partir sous l’averse.
- Il voit s’il y a moyen de faire avancer ceux qui le retardent.
- Il bénit le ciel que les deux scooters ne l’aient pas blessé.
- Il tente d’améliorer sa gestion de projet.
- Il change de méthode dans les situations nouvelles et inconnues.
- Il s’efforce de comprendre comment garder ses clients.
- S’il se fait piquer la place qui lui revenait, il demeure dans l’espérance.
Plutôt que de se comporter en pleurnichard face aux aléas de la vie, il s’efforce de retourner tout ce qui est apparemment contrariant en positif.
Se motiver pour un surfeur ne consiste pas « à éviter les échecs pour ne vivre que des réussites ». Ni ne vivre que des situations convenables et d’éviter toutes les autres. Même s’il ne cache pas sa joie en cas de succès.
Non, se motiver consiste pour lui à vivre toutes les situations à fond ! Telles qu’elles sont en ne leur proposant qu’un comportement empreint d’amour. Seule attitude possible pour neutraliser le flingueur qui n’est jamais très loin et agir avec justesse et à-propos.
L’Amour n’oppose jamais les extrêmes alors que le flingueur s’attache à ses idéaux jusqu’à flinguer lorsque la vie les contrarie.
L’Amour aime toutes les situations
- Il les accepte comme un tout.
- Nous pouvons en être capable, jusqu’à un certain point.
Si je devais me faire bouffer par les Lions sous prétexte que César l’a décidé, mon côté flingueur reprendrait certainement le dessus.
Aux stade de mon développement conscient, ça me soulagerait de l’insulter copieusement.
- Je rêverais de m’évader pour aller lui faire la peau.
Pourtant, il semblerait que les premiers Chrétiens restaient dans l’amour au point de ne pas privilégier la liberté au fait de servir de repas aux Lions.
Ils allaient à l’Arène en chantant, ce qui impressionnait leurs tortionnaires au point de les frustrer.
Imaginez les Lions, nourris à la salade, qui refusent malgré cela de dévorer « Sainte Blandine ».
Conclusion
Peut-être trouverez-vous inapproprié que je vous parle d’Amour sur un blog consacré au coaching et au management, donc à la performance et à l’efficacité.
Nous avons tendance à séparer les choses du style :
- Amour à la maison.
- Ailleurs, le flingue jamais bien loin.
Ce qui retarde nos succès, c’est dans la détente que nous agissons le mieux. Le surfeur mesure avec le temps combien il est préférable de vivre ce que la vie lui offre plutôt que de réaliser les idéaux qu’il se fabrique.
Se motiver pour un surfeur est intrinsèque
- C’est-à-dire, tourné vers sa conscience supérieure.
Mais le surfeur n’en fait pas un idéal, ce qui reviendrait à prendre le risque de se flinguer lui-même.
Deux exemples personnels de l’intérêt d’être un surfeur
Ma petite fille de 5 ans est considérée comme une enfant difficile
Renoncer à mon côté flingueur, pour mon côté surfeur m’a permis de comprendre qu’il fallait que j’établisse de la complicité et un lien de confiance avant d’espérer me faire obéir.
Aujourd’hui, je suis pratiquement le seul à me faire obéir sans recours à la force :
- La confiance est forte, donc elle obéit.
C’était ça le nœud de la difficulté chez elle : la confiance.
Sans rentrer dans les détails, c’est finalement tout à fait logique chez elle.
Le flingueur ne supporte pas les têtes qui dépassent, c’est à dire la différence, le changement par rapport à une norme. Logique aussi qu’il tente de se faire obéir par la force.
Dans le domaine professionnel, mon coaching élève l’attention
- Je m’efforce d’être exemplaire de ce point de vue.
- Pas si facile avec mon tempérament tête à l’air.
J’ai pu retourner ce défaut en positif en ne le transformant pas en un problème sous prétexte que je suis coach.
Nous restons des êtres imparfaits et être tranquille avec ce fait est une forme d’exemplarité appréciée par mes clients.
Voilà, à votre clavier !
Que vous inspire cet article ? A titre professionnel ou personnel ? Comment asseoir sa motivation et garder un enthousiasme durable ?
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Cet article apporte un Bon eclairage sur les fondements meme des guerres et autre conflict sur Norte continent, Je suis convincu que une bonne serie de seminaries de coaching en developpement personnel sur le continent aiderait mieux a ameliorer la situation. Merci
Fostin, merci pour ce commentaire sur la dure réalité du nord du continent africain. C’est vrai qu’il serait bien d’apprendre aux gens à vivre avec un cœur ouvert. C’est la condition pour passer de flingueur au surfeur qui négocie sa vie sans se porter préjudice à lui-même ni aux autres. Bref, qui s’offre une bonne vie.
Je me suis aperçu que si j’étais dans un esprit surfeur dans ma vie professionnelle, je prenais mieux ma place parmi les autres et mon travail devenait plus agréable !
Merci pour votre partage, bravo. Quand vous êtes tentée de retourner au mode flingueur voyez tous les inconvénients qu’il transporte dans votre vie et souvenez-vous des bénéfices qui vous attendent en mode surfeur.
Merci beaucoup.Je l’attendais cet article. Flingueuse je l’ai été tte ma vie et ça ne mène à rien car on devient agressif,à la place de combattant, désagréable, râleur, sur le kivif bref une bombe à retardement, cela n’ arrange rien ni pour le moral ni pour l’entourage. Devenir surfeuse, c’est en cour ça demande beaucoup de self-control,de patience, enveloppes d’amour. Je pense que c’est la recette idéale. Je teste et je vous réponds.
Asma, à vous lire pour relater vos tests et expérimentations.
Merci pour votre riche témoignage qui illustre bien, par les exemples choisis, ce que le surfeur accomplit avec un cœur ouvert et ce qu’il se passe dès que le cœur se referme pour faire apparaître le flingueur.
Merci à Camille et Asma qui ont su choisir des exemples parlants dans leur quotidien. Qui d’autre voudrait nous faire part de son expérience et de ses découvertes sur ce sujet ?
Article très intéressant, en effet nous pouvons rencontrer ou devenir des flingueurs dans beaucoup de situations de la vie courante, comme par exemple en prenant le métro à l’heure de pointe. Il suffit que nous soyons un peu en retard, que le métro tombe en panne et qu’il y ait par conséquent beaucoup de monde sur le quai, on se fait bousculer et très vite des personnes peuvent s’énerver sous la pression et le stress d’arriver en retard au travail. Elles deviennent des flingueuses.
Merci Camille pour cet exemple très parlant où l’inquiétude du retard peut en effet nous transformer en flingueur.