Trouver sa voie
Trouver sa voie avec son Ikigaï
Ikigaï, secret de jeunesse éternelle, la boussole pour trouver sa voie !
Okinawa, l’île des centenaires, connaissez-vous ?
Cette île, située au sud du Japon, est à plus de 1000 km de Tokyo. Elle est célèbre pour le fameux Karaté, art du combat à mains nues, mais encore plus pour son taux incroyable de centenaires en parfaite santé.
Le plus surprenant, c’est l’étonnante vitalité de ces centenaires !
Longtemps, cette vitalité a été attribuée à l’alimentation
L’ikigaï, la vocation des centenaires d’Okinawa, semble aussi l’expliquer.
- Ikigaï, pourrait se traduire, par « Raison d’être ».
- Cela s’écrit 生き甲斐
ki (生き) veut dire “vie”, gaï (甲斐) signifie “digne, utile”.
C’est un art de vivre sur lequel les anciens d’Okinawa font reposer leur vie.
- Il s’agit de la voie qu’il décide de suivre pour être heureux.
Vocation, raison d’être est la traduction la plus proche de Ikigaï
L’ikigaï revient à trouver sa voie.
Il s’exprime par une activité et une façon de vivre dans laquelle la personne trouve son plein épanouissement.
Elle nourrit le corps et l’esprit, ce qui confère santé et vitalité.
L’Ikigaï semble aller au delà d’une simple vocation, car il illumine toute la vie.
Informez-vous sur « les exercices de connaissance de soi » qui vous donneront le courage de suivre votre raison d’être !À Okinawa, trouver sa voie revient à posséder un ikigaï
Demandez à un senior quel est son Ikigaï, il vous répondra sans hésiter.
C’est évident d’en posséder un. Il fait partie de sa vie au même titre que la respiration.
Le centenaire d’Okinawa est étonné, si vous ne savez pas formuler votre ikigaï clairement !
Cela signifie que vous n’avez pas une raison claire de vous lever le matin !
«Du tac au tac», quel est votre ikigaï ?
Si vous ne savez pas répondre, c’est que vous n’en avez pas !
Vous n’avez pas su trouver votre voie ou vous n’avez pas réfléchi à la question !
Chez les centenaires d’Okinawa, les réponses fusent :
- Cultiver mon jardin.
- Rendre les autres heureux.
- Me consacrer à mes enfants et petits enfants.
- Vivre dans l’honnêteté et l’intégrité jusqu’au bout.
- …
Trouver sa voie, sa mission de vie est facile à celui qui possède un Ikigaï
À chacun le sien, mais une chose est sûre. L’Ikigaï est la boussole, la raison forte qui donne envie de se lever le matin et autour duquel s’organise toute la vie.
Il peut évoluer au court du temps bien sûr, mais pour vivre épanoui il est nécessaire d’en posséder un !
Stimulons votre raison d’être par un échange gratuit et sans engagement !
L’Ikigaï de Claude Lelouch, le cinéaste
J’ai eu l’occasion d’entendre une interview passionnante de Claude Lelouch sur France Culture
Voilà en substance ce qu’il dit :
« Très jeune, j’ai été passionné par le cinéma. Et je me suis toujours rebellé contre les situations ou ceux qui voulaient me séparer de ce que j’aimais. »
La vocation du jeune Claude se dessinait ! Sans le savoir, Il était en train de trouver sa voie.
L’école l’empêchait d’aller voir des films autant qu’il le voulait
Et de plus les films qu’il voyait l’inspiraient tant, qu’ensuite les profs lui semblaient fort peu intéressants en comparaison de ce que les acteurs dans les films pouvaient lui apprendre.
Si bien que le jeune Lelouch est devenu un cancre qui ramenait des carnets de notes épouvantables à la maison.
Son père lui donnait de « belles trempes » pour tenter de le remettre dans le droit chemin, mais c’était peine perdue.
Claude en était arrivé à piquer dans le portefeuille de sa mère pour s’adonner « à sa drogue » :
- Voir des films toute la journée ! Bien sûr, ses parents s’en étaient aperçus !
« Cela avait chauffé », mais Claude avait continué à voir tous les films possibles.
Ceci en rentrant sans payer et en jouant à cache-cache avec les contrôleurs.
À cette époque, il y avait un contrôleur qui passait dans la salle pour vérifier que le spectateur avait bien payé.
Puis l’année du bac arrive…
Claude voit que ses parents sont bien ennuyés à l’idée qu’il le rate.
Malgré les trempes, Claude adore son père et est bien triste à l’idée qu’il risque de le décevoir encore.
Et puis, la veille, il surprend une discussion entre ses parents
Il entend son père dire à sa mère : « Si jamais il le rate, je lui achète une caméra et il se démerde ! »
Le lendemain à l’examen, il est tenté de … rater son bac, mais hésite ! Il fait pile ou face :
« Face ! j’échoue ! Pile, je donne le paquet ! » Face est sortie.
Quand il est rentré à la maison, vu sa tronche, son père a sorti la caméra et a dit : « Tiens », c’est pour toi ! »
- Claude Lelouche :
« Il était sûr que j’échouerais, donc il avait acheté la caméra par avance. Pour moi, ce jour-là, la vraie vie a commencé !
En une minute, mon père venait de me transformer ! »
« D’un seul coup, tous mes doutes sur moi-même, toutes mes peurs, toutes mes angoisses sur la peur de décevoir qui que ce soit, se sont envolées.
Je ne savais pas comment marchait cette caméra, mais je savais que j’allais en faire quelque-chose. »
En effet, tout c’est ensuite enchaîné et Claude Lelouch est devenu le GRAND cinéaste que nous connaissons.
Ceci avec le soutien de son père qui savait qu’il venait de trouver sa voie, qui a cru dans son talent et qui lui a appris à se servir de la fameuse caméra.
- Tout en le préparant à réaliser un reportage clandestin en union soviétique.
À19 ans, prenant des risques, Claude ramenait de l’URSS communiste « un scoop » cinématographique qui lui fit gagner un concours doté de 10 000 $.
Puis, devançant l’appel, il fut engagé au service cinématographique des armées
Il y bénéficia de moyens extraordinaires pour vivre sa vocation, exercer son métier et se former.
Invité à voir un tournage de film, il comprit qu’il devait sortir du documentaire pour devenir metteur en scène.
Ce qui veut dire que son Ikigaï se modifia un peu.
Il connut un premier échec cuisant lors de son premier film qui fut conspué et sifflé par le public lors d’une première dans une cinémathèque célèbre.
Ses parents, qui étaient invités bien sûr, en furent meurtris, mais là encore son père eut les paroles adéquates :
- « Je sais que c’est ta voie et que tu as du talent ! Tu vas réussir ! »
Si bien que cet échec ne fut qu’une péripétie dans la carrière de Claude Lelouch. Il en tira la leçon !
Informez-vous sur la façon d’entretenir votre enthousiasme ! Denis, dirigeant : « Rien à changer, tout à changer puisque je suis bien plus en accord avec moi-même ! »
Trouver sa voie nécessite une confirmation
Finalement, l’Ikigaï professionnel de Claude Lelouch lui a été révélé par son père. Puis, ce dernier l’a confirmé.
Voilà l’impact de l’Ikigaï :
Plus de doute, plus de stress, plus de compétition, tout s’organise autour de ce centre qui vous fait vibrer.
Pour Claude Lelouch ce fut son métier.
Pour d’autres, comme moi, cela peut tout aussi bien s’organiser autour de valeurs qui illuminent votre vie et guident votre façon d’être.
Pour finir, on voit qu’un proche peut avoir un rôle très important dans la confirmation d’un talent ce qui va aider à trouver sa voie !
Ce proche nous révèle et nous confirme à nous-mêmes ce qui donne l’audace et des ailes, surtout quand il s’agit d’un père.
- Nous avons besoin que quelqu’un d’aimé croit en nous, qu’il nous aide à trouver notre voie et qu’il confirme celle-ci.