Crier fort pour être entendu
C’est semble-t-il la stratégie gagnante actuelle !
Modestie, humilité, réserve semblent ringardisées
Crier fort dans un monde de surenchère serait la seule façon de se faire entendre ! Un entrepreneur devrait crier fort pour prendre le leadership sur son marché. Crier fort ferait sortir les prospects de leur léthargie.
Pour se motiver, il s’agirait de se trouver un ennemi afin de lui tomber à bras raccourci dessus. Ce qui aurait un effet rassembleur, mobilisateur.
Les ennemis ne manquent pas, il suffit de s’en trouver un :
- Les terroristes.
- La classe politique.
- Les riches.
- Les pauvres.
- Le entreprises du CAC 40.
- Les capitalistes ou les communistes.
Crier fort pour être reconnu lors des changements
- En 2017, les extrême montent en donnant de la voix.
C’est le bon moment dans un monde en panne de leadership. Dans ces périodes d’instabilité, les gens sont près à suivre ceux qui montrent l’ennemi. Ce sont ceux qui savent trouver l’ennemi et lui taper dessus qui sont écoutés et plébiscités.
Suivons ceux qui sauront nous montrer le bon ennemi
J’invite ceux-là à se faire entendre, ils ont peut être plus à apporter au monde que ceux qui jouent la surenchère.
- Qui se font du coup adouber en tant que gourou de quelque-chose.
- Ou plébiscité en tant qu’homme politique providentiel.
En entendant, la Corée du sud, sans trésors enfouis dans son sous sol, exporte 3 fois plus que la Russie aux richesses minérales surabondantes. Pourquoi ? Ce pays a focalisé dans les années 50 sur ses ennemis:
- Pauvreté et absence de ressource.
Ce qui a amené ce pays à creuser des puits de connaissance, plutôt que des puits de pétrole.
- Un puits de connaissance est inépuisable
- Il est implantable en plus partout.
Sans ressource, les Sud coréens n’ont pas chercher un bouc émissaire sur lequel crier fort pour se sentir mieux. Moyennant quoi ils exportent 3 fois plus que la Russie. Ils sont devenus une puissance économique qui compte dans le monde.
Quel est le véritable ennemi ?
Aristote, Platon et toutes les grandes figures spirituelles crédibles ont toutes affirmé que l’ennemi n’était jamais l’autre ! L’ennemi est plutôt cette propension que les humains ont à se laisser exalter, ennuyer ou dépiter par les événements, les autres notamment.
- C’est cette absence de liberté que est le véritable ennemi.
- Cette vérité les êtres humains n’aiment pas qu’on le leur rappelle.
Le mécontentement peut aller assez loin. Aristote a été contraint à la mort. Il a montré à ses détracteurs que ça n’entachait en rien sa liberté.
Percevoir notre manque de liberté changerait nos choix
Nous verrions que si certains hommes Politiques acceptent d’être nourri, habillés et logés au frais des contribuables et « amis », c’est qu’ils ne sont pas libres. Nous devrions comprendre que dans la même situation, nous serions tentés de la même manière.
- Donner sa liberté à l’avoir conduit à se faire avoir.
Il est impossible d’être libre tant que carrière, pouvoir, pognon, … l’avoir exerce cette attractivité. A contrario, loin de moins l’idée qu’il ne faudrait plus produire de prestigieuses berlines ni entamer une belle carrière.
Cela dit, si nous arrivions à ne plus mettre toute notre confiance dans des personnalités, amitiés, pognons, statuts sociaux, etc, nos décisions seraient plus censés collectivement. Nous arrêterions de nous faire hypnotiser par « le crier fort » de ceux qui montrent l’ennemi à abattre :
- La haute finance en 2012 ?
Écoutez bien les discours, tous ont un ennemi à abattre
Pour que ça aille mieux demain, abattons :
- Fonctionnaires.
- Terrorisme.
- Chômage.
- Europe.
- Euro.
L’ennemi sur lequel nous devrions mettre notre attention, c’est celui qui nous bouffe notre liberté.
- A commencer par notre manque de liberté intérieure.
C’est l’ennemi qui a le plus de pouvoir sur nous. Celui qui nous amène à justifier nos choix et comportements, plutôt que de prendre la responsabilité de les changer. D’ailleurs, j’ai le sentiment que cet ennemi peut être transformé en ami.
En effet, nos ennemis peuvent devenir des alliés
- Sans compromission.
Reconnaître l’ennemi intérieur, revient à admettre sa vulnérabilité. Ce n’est déjà plus un ennemi. Reconnaitre ses faiblesses humaines sans s’en défendre, fait que ce ne sont plus des faiblesses. Si j’admets que chaque fois que le pot de Nutella est dans les parages, il sera plus fort que moi.
- Que je vais tout manger !
- C’est déjà un premier pas vers la liberté.
Regardons la vérité sans honte, la face de la terre en sera changée.
- Les enfants tentent de terminer le pot de Nutella.
- Les enfants sont sidérés quand les adultes font la même chose.
Ceux qui crient les plus forts font souvent pire que ceux qu’ils dénoncent. Quand ils sont prit sur le fait,… il justifie leur comportement :
- Je suis un adulte, tu n’es qu’un enfant.
- C’est moi qui l’achète le pot.
- S’il te plait, je suis grand, pas toi !
En vérité, il y a des tas de choses qui ont un pouvoir sur nous. Cela commence jeune. La vérité consiste à le voir sans se défendre.
Ben oui, fiston, je vois que je te demande un truc très difficile : « Ne pas terminer le pot de Nutella quand on l’a commencé ! Wouaa ! Compliqué ! Il va falloir que l’on s’entraide fiston ! »
Les êtres humains pourraient arrêter de se faire honte !
- L’autre est un miroir qui montre nos propres difficultés à être libre !
- Il joue avec nos peurs en nous faisant croire qu’il va tout régler.
Quand on le regarde vivre, il possède des travers que son pouvoir permet d’exprimer à la puissance 10.
- Déjà, essayons de ne plus être dupe.
L’être humain se laisse tenter et acheter
- C’est un fait qui se répète inlassablement.
Plutôt que de crier au loup, voyons que cette tendance est inscrite dans ses gènes. Apportons-nous une amitié inconditionnelle afin qu’avec humour nous parvenions ensemble à devenir des êtres libres.
Sacrons chaque instant comme le meilleur moment de notre vie, plutôt que d’espérer autre chose. Quitte à ce que ce moment soit de surprendre un collègue, la « main dans le pot de confiture » !
- En terme de réponse, ça change tout
- En termes de liberté, aussi.
Tant que vous n’y parviendrez pas, ce n’est pas moi qui vous jetterez la pierre. Regardez simplement, objectivement ce que vous souhaitez à la place de cet instant. Tant que nous sommes dans ce processus, c’est la lutte. Nous sommes de plus extrêmement influençable pour ceux qui :
- Crient fort.
- Semblent détenir la vérité pour que ça aille mieux !