Coaching conscient 3
Gérer votre émotivité
Tel que vue dans les 2 articles précédents sur le coaching conscient, trop penser et être attaché à des opinions et autres croyances mentales présente des inconvénients. Le plus marquant est de ne pas être présent à ce qui est présent ce qui a des conséquences en termes de capacités relationnelles et d’émotivité.
Avez-vous remarqué ceci ?
Tant que vous faites confiance à vos croyances, opinions et pensées pour vous guider, vous êtes en situation potentielle d’émotivité permanente.
Il suffit que l’autre se comporte de façon non conforme à la vision que vous avez d’un bon comportement pour que la contrariété et la critique démarrent.
Tenez, admettons que votre voiture refuse un jour de démarrer juste avant un rendez-vous important
Il est possible que vous passiez de l’effet de surprise à l’émotivité, puis à la peur de manquer votre rendez-vous ultra-important.
Et enfin à la critique de votre conjoint qui a oublié la visite d’entretien.
Ce phénomène est classique, si bien que personne ne s’en inquiète, comme s’il était normal de le subir.
Pourtant, il est à la base de tous les conflits que nous vivons.
Il suffit qu’un autre, objet ou personne, ne se conforme pas selon l’opinion que nous avons d’un bon comportement pour que l’émotivité s’emballe et que le conflit démarre.
Toute émotivité nait d’abord en nous avant de s’exprimer
Puis, la tension émotionnelle que la personne ressent doit s’exprimer !
Le mental se prend pour le bon Dieu.
Il a une idée précise de ce qui est NORMAL et évalue tout en fonction de cette normalité.
C’est-à-dire que la plus-part du temps, il n’est pas d’accord et le reste du temps, comme tout lui est dû, il trouve normal de recevoir.
Si bien que :
- Soit il nous oblige à rentrer en conflit de manière violente et injuste.
- Soit il nous invite à arriver à nos fins d’une façon parfois indigne.
À ce jeu, nous pouvons nous croire gagnant à court terme
Ce n’est pas le cas à long terme, car baser sa vie sur la tentative de gagner en évitant de perdre nous amène finalement à ne vivre qu’une moitié de vie.