L’enfer, c’est les autres
Comment être en paix avec soi et les autres ?
Si l’enfer, c’est les autres, femmes et hommes ne sont pas fait pour vivre isolés, mais en connexion les uns avec les autres.
- Nous sommes des êtres sociaux !
Cela dit, pas si facile de vivre ensemble
Que ce soit au sein des familles, dans le cadre d’un projet commun, entre corporations ou entre pays, chacun ne pense qu’à ses propres intérêts
- Quand les intérêts convergent, l’entente semble cordiale.
- Dès que les intérêts divergent les choses se gâtent ». L’enfer, c’est les autres » prend alors toute sa force apparente de vérité.
J’ai le sentiment que l’humanité devra faire « un saut de conscience » pour que le vivre ensemble soit une réalité plus profonde
- Ce saut de conscience consiste à retourner « L’enfer, c’est les autres » par l’autre est une partie de moi.
- Quand je me sens égal à lui, que je le vois égal à moi, la relation devient saine.
Quand je le soutiens, que je l’aide à réussir, je m’aide par la même occasion. Parvenir à ce stade de connexion demande une évolution, si ce n’est une révolution personnelle.
Elle aboutit à prendre conscience que ce n’est jamais l’autre l’enfer
Lorsque celui-ci me met mal à l’aise par exemple, il n’est qu’un miroir qui me parle de moi-même :
- Tout ce que je pense, dit, sens et fait m’appartient !
- Mes critiques ou jugements parlent de moi plus que des autres.
Même si tout me pousse à croire que l’enfer, c’est les autres et que ce sont les autres qui me mettent dans tous mes états.
Je suis responsable de ce qu’il se passe à l’intérieur de ma conscience
- Le reconnaître me donne le pouvoir de créer autre chose.
Par exemple, accepter les autres tels qu’ils sont sans vouloir ni les changer, ni les rejeter. Ce qui ouvre un champ de possibilités pour redresser ce qui est « blessé » en soi et pour mieux apprécier la diversité du monde.
Nous nous acceptons comme des êtres imparfaits et nous savons qu’il en est de même pour les autres
Nous ne nous contentons plus de ne prendre que la responsabilité de ce que nous faisons de bien et qui plaît aux autres. Nous endossons aussi la responsabilité de nos erreurs quitte à subir des reproches.
- Nous faisons tous des erreurs, beaucoup d’erreurs.
Ne pas trop s’en formaliser, en acceptant la pleine responsabilité de nos erreurs aide ensuite à en tirer la leçon.
Nous portons tous « des lunettes » qui déforment la réalité sur les autres. Il est préférable de le voir comme une histoire qui nous parle de nous.
Inverser ainsi son attention pour la retourner vers soi est le début d’une meilleure relation avec soi-même et les autres
C’est le début d’une relation plus juste, moins illusoire avec l’autre. L’autre est un autre moi-même avec lequel j’entre en relation. Je ne me sens plus menacé, je me vois comme son égal. Je suis prêt à le soutenir et à recevoir son aide.
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