Entreprise performante
Entreprise performante et humaine
Comment réconcilier entreprise performante avec l’humain ?
Pour commencer, comment raisonnent dans votre cœur ces mots :
« performance, efficacité, productivité,…profit, … » ?
A tord ou à raison, j’ai le sentiment que certains voient ces valeurs comme négatives ou comme un mal nécessaire.
Pourtant, consultants, coach,… essayent de démontrer leur apport sur ces valeurs ! En effet, elles restent largement plébiscitées par les décideurs. Dans la mesure où ceux-ci continueraient à raisonner par le R.O.I. (retour sur investissement)
Alors, un fossé se creuserait entre les tenants de la rentabilité et de la bienveillance au travail.
Or, ce n’est pas parce que les uns ont raison que les autres ont tord.
Dès lors, je crois est qu’il est plus intéressant de réconcilier les contraires plutôt que de les opposer.
Ma conviction est influencée par L’entreprise consciente, de Fred Kofman, mes recherches personnelles sur la motivation et la pensée de monsieur Matsushita, fondateur de l’entreprise du même nom :
C’est l’utilité sociale des produits et services proposés par l’entreprise et sa performance (prix de vente supérieur au coût de revient) qui conduisent au bénéfice, nécessaire pour la survie et le développement à long terme de l’entreprise. Le profit est la conséquence de l’utilité sociale des produits ou services.
Postulat : la performance est une nécessité
Mais pour rester humaine et bienveillante, elle devrait inclure les plus faibles.
- Car la solidité d’une chaîne est égale à son maillon le plus faible.
Aussi, avant de démarrer sa journée, l’équipe peut se réunir pour savoir :
« Qui se sent la maillon faible aujourd’hui ? » Pour justement se souder autour de lui !
En outre, 3 niveaux sont à manager pour obtenir une entreprise performante
Niveau 1 : Le profit qui n’est pas une fin en soi
- Il mesure le « ÇA » dans le jargon de L’entreprise consciente.
- Son insuffisance met l’entreprise en péril.
De plus, il est la conséquence des liens entre les collaborateurs dans l’entreprise et de l’utilité sociale des produits.
Ainsi, plus liens collaborateurs et utilité sociale des produits sont de qualité, plus fiabilité, productivité et rentabilité seront bons. Avant tout, cette spirale vertueuse est obtenue grâce au leadership conscient des managers et dirigeants !
Niveau 2 : Le relationnel
- Il mesure le « NOUS » dans le jargon de L’entreprise consciente.
Son insuffisance conduit à une difficulté de l’équipe à être solidaire, à coopérer et à se sentir coresponsable des problèmes.
- Alors, l’équipe est soumise à des guerres d’ego.
- Si bien qu’elle arrive sur le terrain de jeux désunie et ne peut pas gagner.
Car c’est l’unité de l’équipe et la capacité de ses membres à s’écouter qui fait la force d’un collectif.
Niveau 3 : Le personnel
- Il mesure le « JE » dans le jargon de L’entreprise consciente.
En raison de son déficit, stress, tensions, absentéisme, …, augmentent. Car le travail ne fait pas sens. Surtout, le collaborateur a le sentiment d’être considéré comme une machine à produire des chiffres. Car son manager ne le motive que sur des résultats chiffrés. Ce qui peut devenir pesant.
Or, les collaborateurs ont besoin d’être considérés comme :
- Des « êtres doués de sensibilité et de conscience ».
Ce qui demande de la part du manager de savoir rester posé et digne avec ses collaborateurs.
L’entreprise performante se construit sur ces 3 niveaux
Lorsque le manager intègre ces 3 niveaux, il devient un manager leader performant qui offre à son équipe un espace à trois dimensions :
« Ça », « Nous » et « Je » où la profondeur de chaque dimension révélera le niveau de santé de l’équipe.
- L’équipe est alors solide, unie, respire le bien-être.
En conséquence, elle ne se désunira pas à la première crise. Car le dirigeant, en leader conscient, sait assurer les conditions de la performance. Comme si c’était des athlètes, le coaching entraîne vos managers à exprimer ce style de leadership !
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