La colère noire
La colère est-ce bien ou mal ?
Le coaching – agir efficace ne juge pas, mais il met en garde contre la colère noire car elle ne conduit pas vers un comportement juste !
Distinguons la colère noire de la colère juste
La colère noire conduit à vociférer
A la moindre contrarié, la personne devient violente si ce n’est physiquement du moins dans ses propos.
- Elle sort de ses gonds, ses paroles dépassent sa pensée.
Le résultat est plutôt contreproductif, il conduit à de la rancune mutuelle.
Dans la cadre d’un projet commun avec l’autre, l’enthousiaste du départ s’éteint allant jusqu’à faire échouer le projet.
Mon vécu associé à mes connaissances de coach me conduisent à affirmer que « vomir » ses frustrations sur autrui et non seulement injuste, mais de plus inefficace.
Qu’est-ce donc que la colère juste alors ?
Au départ, comme toute colère, il s’agit d’un conflit intérieur.
- La nuance avec la colère noire est que la personne ne va pas tenter d’anéantir l’autre.
Sa colère lui apporte un précieux renseignement sur son besoin.
- En effet, la colère reflète un besoin.
Vue ainsi, la colère permet de poser efficacement une limite.
Quand elle monte en vous, portez votre attention sur votre besoin pour la transformer en colère juste.
Si vous ne faites pas cela, la colère va enfler au point d’éclater à l’extérieur : c’est la colère noire qui démarre.
- Alors, une guerre éclate avec tout les débordements possibles.
Par contre, si vous prenez conscience de votre besoin, votre colère deviendra énergie positive dès que vous exprimerez ce besoin.
Inversement, si une personne est très en colère après vous, vous pourrez la conduite à relâcher son mental en lui demandant quel est son besoin !
- En faisant cela, vous la conduisez à revenir dans l’instant présent pour qu’elle pose un acte concret.
Transformez vos colères noires en colères justes
La prochaine fois qu’un barman vous servira une bière chaude sur la plage de vos vacances, plutôt que de voir noir soyez conscient de votre besoin et faites comme moi, exprimez ce besoin :
« Dites-moi, je ne suis pas content ! Votre collègue refuse de me changer ma bière qui est chaude, alors que j’en voulais une bien fraîche ! »
Le serveur de me répondre:
- « Qu’est- ce qu’on fait… »
- Moi : « On la change pour une bien fraîche ! »
Mais ce qui est encore mieux, c’est quand vous subissez la colère de quelqu’un avec qui vous recherchez à vivre en paix, votre conjoint pas exemple. La phrase magique est toujours : « Quel est ton besoin ? »
- Le ton employé est important, bien plus que la question.
Avec le serveur du bar, j’étais sincère dans le fait que j’étais vraiment pas content. Si bien qu’il ne l’a pas pris comme une agression.
Avec le conjoint, un ami, un client, un collègue de travail, je m’efforce aussi de poser cette question avec compassion.
Plutôt que d’être dans la réaction de celui qui ne supporte pas de se faire engueuler, je met mon attention sur le présent, c’est-à-dire sur le besoin de l’autre.
- A vous de voir, mais cette façon d’agir peut considérablement améliorer votre vie relationnelle.