Conformisme
Conformisme, performance et bien-être
« Le conformisme », disait le psychosociologue Roger Mucchielli (1919-1981), « consiste à se soumettre aux opinions, règles, normes et modèles qui représentent la mentalité collective ou le système de valeurs du groupe auquel on a adhéré, et à les faire siens. »
Le conformisme nuit à la performance !
« Copier coller » les bonnes pratiques ou se limiter à la lettre aux consignes de nos managers ne rend pas meilleurs. L’histoire de ce lion illustre ce phénomène identitaire !
- Le sportif, artiste, entrepreneur ou manager performant n’agit pas forcément comme son manager le lui demande !
Pour résister au conformisme, s’appuyer sur une posture humaine est très utile pour bien communiquer.
Conformisme très peu pour moi !
« Il y a plusieurs années, j’étais formateur dans un institut privé, quand j’ai reçu une directive assez troublante. Cette note disait que tous les formateurs devaient désormais arriver à 8h et rester dans l’institution jusqu’à 17h.
Le conformisme ne nous pousse pas à questionner ce qui existe
Les meilleurs employés n’hésitent pas à remettre en question l’existant et à désobéir pour réussir leur mission. Ils n’agissent pas à leur guise. Ils sortent du conformisme pour saisir les opportunités d’être efficace dans leur travail.
Sortir du conformisme signifie de raisonner en dehors des sentiers battus
C’est ce que font les meilleurs pour entretenir leur capital santé, créatif, intellectuel, relationnel et professionnel. Ce qui demande une conscience en éveil pour éviter de se laisser endormir par le ronron quotidien.
C’est résister au conformisme ambiant qui nous contraint à rester dans un cadre sclérosant. Être libre, ce n’est pas être un électron libre. Une personne libre innove. Elle est créative et se renouvèle. Elle n’agit plus par convention, habitudes ou tradition.
Ne jugez pas les autres. Cela va vous détruire
L’être créatif et innovant est un non conformiste. Il remet en cause le statut quo et appréhende les changements. Il agit avec à propos face au conformisme ambiant. S’il est respectueux, c’est un leader. Les autres voient ce qu’il apporte, certains le suivent et la masse finit par les rejoindre.
Le conformisme est souvent imposé par l’environnement
Les employés qui ne se laissent pas enfermer par ce conformisme sont précieux pour éviter la sclérose de l’organisation.
- Cette qualité peut leur valoir de faire partie « de la crème » à qui les missions importantes sont confiées.
Celle-ci sait prendre des décisions créatives plus efficaces que ce qui a toujours été fait. Elle est proactive et agit en conscience en fonction d’éléments de terrain. Non à partir de consignes qui sont reçues d’en haut.
Conformisme, résistez ! Listez les activités récréatives que vous aimeriez mener pour être plus efficace au travail
Que devez-vous changer pour pouvoir sortir du statut-quo ? Devez-vous vous libérer du conformisme ambiant pour suivre votre propre voie ? Si vous voulez survivre au travail, permettez-vous un peu d’anticonformisme.
Soyez professionnel : ayez le détail de votre mission bien en tête.
- Votre mission doit requérir votre attention… dans une limite.
- Il faut reconstituer votre capital santé pour rester performant.
Définissez clairement votre mission
Vous allez vous surprendre à faire, par conformisme, des choses qui vous « fatiguent ». Vous pourriez les abandonner, voire refuser de les faire.
C’est une façon d’augmenter vos performances, votre efficacité et votre bien-être. Affirmez-vous dans le conformisme ambiant.
Le Coaching est une réussite quand il est dit de vous :
« Avec lui, le boulot est fait et bien fait. Il a imposé un mode d’organisation qui au final nous satisfait. Ne l’ennuyez pas avec votre conformisme s’il part à 15h . »
Abandonnez votre système de pensées
Surtout:
- S’il vous terrasse par la peur.
- Vous rend impuissant et vous stresse.
- Vous empêche de prendre le risque de déplaire.
- Et vous oblige au conformisme.
Devenez un manager responsable qui suive son propre chemin, prenant soin de lui au lieu de succomber au conformisme. Il en va de votre intérêt et de celui de votre employeur.
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tout ceci est utopiste et je ne suis pas sur que l’auteur ait travaillé en grande entreprise
en grande entreprise (startup ou PME c’est parfois different) le conformisme est tres valorisé, . Ca s’appelle savoir-etre, respect des hierarchies, importance d’une certaine novlangue et de la culture d’entreprise (debile parfois). il faut se fondre dans la masse a defaut ce sera l’exclusion et expulsion de l’entreprise. la stabilité de la strcuture, lourde et complexe est favorisée a tout prix
c’est un peu comme a l’armée
c’est peut-etre regrettable, mais ca fonctionne comme ca
Merci de votre commentaire. Sur l’utopie, France Culture a diffusé une émission sur des ingénieurs et polytechniciens.
Ils disaient en quoi ce que est vendu au monde en termes d’énergies renouvelables sera tout aussi destructeur. Les grosses entreprises, qui les employaient, leur demandaient de croire ou de feindre de croire que la technologie pouvait résoudre tous nos problèmes environnementaux actuels. Afin de tenir le bon discours durant les tables rondes et conférences sur le sujet.
Suivre le mouvement, comme l’impose une grosse entreprise, était devenu impossible. Ils sont partis d’eux-mêmes réfléchir à d’autres solutions faisant plus sens.
Oui enfin je trouve que l’exemple du formateur est à complètement à côté de la plaque, ce formateur n’est pas un anticonformiste, c’est plus un type un peu glandeur qui veut en faire le moins possible, qui n’a pas envie de finir top tard (et il a bien raison car son boulot est fait ) ! Simplement, beaucoup à sa place en aurait fait plus que ce qu’il faut faire par peur d’être viré (surtout avec la crise).
Merci Louise pour ta façon marrante d’exprimer ton point de vue. J’ai bien ri. Faire du zèle de peur de se faire virer est compréhensible, quoi que pas forcément efficace.
Quant aux glandeurs et autres tires aux flancs c’est parfois une erreur de les virer. N’avoir que des gens qui parlent boulots, qui pensent boulot et qui ont la trouille de perdre leur sacré boulot, ça peut vite devenir déprimant et affreusement contreproductif.
Une discussion sur le conformisme est en court. Cliquer coaching – méthode lean pour la rejoindre.
Ou donnez votre point de vue ici. Comme le formateur de cet article, avez-vous su préserver votre liberté quand c’était nécessaire ? Ou était-ce trop risqué ?