Capacités du cerveau
Nous n’utiliserions que 10 % des capacités du cerveau !
Mieux utiliser les capacités du cerveau revient à se demander comment utiliser les 90% qui nous échappe. Observons bien ce qu’il se passe :
- Trop penser monopolise 90% de notre potentiel !
Comparons le cerveau à un ordinateur
La gestion d’un ordinateur consiste à bloquer le démarrage des différents programmes résidents qui viennent saturer sa mémoire vive inutilement.
- Cela permet à l’ordinateur de garder toute sa vélocité.
La mémoire vive de l’Homme est sa conscience
- Trop penser finit par saturer une partie de cette mémoire vive.
Un problème survient lorsque notre mémoire vive est encombrée par un nombre trop important de « programmes résidents » qui s’expriment sous forme de flots de pensées ininterrompues.
- C’est alors que nous «ramons» dans l’existence, que nous «broyons du noir» et que nous avons des idées fixes.
Lorsque notre mémoire vive est occupée à plus de 150% par nos programmes résidents, nous n’avons plus accès aux capacités du cerveau.
Certains expriment ce phénomène par :
Je ne parviens plus à me dépasser, je me sens démotivé et je suis à la recherche d’un second souffle. Je dois retrouver confiance en moi, me remotiver et être positif dans ma vie !
Utiliser 10 % des capacités du cerveau signifie que le reste est occupé par ces « programmes résidents » qui nous empêchent d’avoir assez de souffle pour agir !
Pour accéder à notre plein potentiel d’action et de confiance en soi, il s’agit de faire la chasse aux programmes résidents qui nous saturent.
Réfléchissez un instant !
A votre avis, quelle est l’aptitude humaine fondamentale dont nous avons besoin pour fonctionner au quotidien au bureau comme à la maison ?
Réponse : la capacité d’action.
- Quoi que nous fassions : conduire, marcher, attendre, gérer une entreprise, manager un service, prendre la parole, animer un projet, communiquer … nous agissons.
Les ennuis commencent quand nous réagissons au lieu d’agir
Nous avons alors le désagrément d’être rattrapé par une conséquence qui nous laisse insatisfait, morose, inquiet et même démotivé.
- Ce qui est le résultat « d’une réaction émotionnellement déclenchée par une vision étroite de la situation ».
Agir vraiment se voit par la capacité à rester en paix en situation, ce qui ouvre au véritable pouvoir :
- Apporter « la réponse juste exigée par la situation. »
- Posséder une vision large : aucun aspect de la situation n’échappe.
Imaginez ce qu’est la vie d’une personne qui sait à chaque instant répondre aux situations de la façon dont elles l’exigent
- Elle se tait ou parle quand il le faut, part ou reste s’il le faut, brigue telle promotion ou attend un peu si les circonstances l’exigent.
Ses choix sont de véritables choix, car ils s’imposent à elle non par contrainte émotionnelle ou par résignation, mais par justesse quant à la situation dans laquelle elle se trouve.
- Quand cette aptitude est intégrée, les préjugés sur les comportements disparaissent.
- Le comportement le plus adapté à la situation s’impose à nous.
Nous agissons avec souplesse, douceur et détermination, car nous savons être nous-même !
- L’action est fluide !
Dans nos métiers, comment obtenir plus de résultats sans se tuer et sans se démotiver ?
Notre société compétitive exige des résultats.
Raison de plus pour bien gérer le seul véritable capital que nous ayons à notre disposition pour être performant : les capacités du cerveau !
L’habitude de s’oppresser, de se stresser, de vouloir imposer aux autres nos vues tout en leur reprochant les problèmes qu’ils nous créent, doit nous servir d’alerte :
- Peu efficace pour l’action… et injuste !
Vouloir faire porter aux autres et aux circonstances la responsabilité de tous nos problèmes serait un aveu d’impuissance
- Cela signifierait que la nature a été mal conçue.
Quand un distributeur automatique refuse de nous délivrer un ticket de métro alors qu’il vient de nous avaler 1€, nous pourrions être tentés de croire que la nature est mal conçue.
La tentation est de croire qu’il est tout à fait naturel d’être en colère contre la RATP qui gère mal son personnel et ses distributeurs de tickets.
Cette habitude d’être remonté contre les autres, une machine, une administration, un patron, un fournisseur … est-elle si naturelle ?
- Il est facile de démontrer que cette habitude qui semble si naturelle est en fait une mauvaise habitude.
C’est donner son pouvoir à l’extérieur et oublier que nous possédons un pouvoir personnel pour accueillir les circonstances avec stabilité.
En étant suffisamment gentil avec soi et avec les autres chaque fois que nous abandonnons ce pouvoir.
- Après tout, sur l’instant, nous pouvons être faillible et être suffisamment simple pour nous ressaisir ensuite !
Chaque fois que nous nous braquons face aux circonstances, c’est que nous écoutons « un programme résident » qui nous fait croire que les choses devraient être différentes de ce qu’elles sont !
- C’est cette mauvaise gestion du cerveau qui est le problème.
- C’est ainsi que nous perdons notre pouvoir d’action.
Cette connaissance peut redonner un juste pouvoir.
- Paradoxe, nous obtenons plus.
- Nous réconcilions bien être et performances.
Car, ne l’oublions pas, de l’entrepreneur, du commercial, du dirigeant ou du sportif c’est bien cela que l’on attend de lui : DES RÉSULTATS !
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