Le métier de manager
Un management qui produise le meilleur
Le métier de manager devrait consister à obtenir le meilleur d’une équipe…
Qui donne le meilleur résultat ? Manager doux ou ferme ?
L’un n’empêche pas l’autre et les deux cumulés font merveilles.
Ce management peut être appris dans le cadre d’un coaching.
Le métier de manager nécessite de la bonté
Que se passe-t-il lorsque vous rencontrez une tortue que vous examinez de près ?
- La peur la fait se cacher dans sa carapace !
- Si vous la contrariez un peu plus en tentant de la faire sortir avec un bâtonnet, rien ne pourra la faire sortir.
Un truc connu par les paysans, qui veulent amuser leurs petits enfants, est de transporter cette tortue près d’une source de chaleur :
- Une cheminée par exemple.
Au bout d’un instant, l’animal sort de sa carapace et se met à trottiner.
Le manager qui a du métier sait que les humains ressemblent beaucoup aux tortues
Contraignez-les et « ils se recroquevillent dans leur carapace » ou « sortent les griffes du Lion ».
Mais s’ils sont réchauffés par de la gentillesse, ils font la plus-part du temps volontiers ce que vous leur demandez.
Le métier de manager peut consister à relever la grosse bourde commise par l’un de ses collaborateurs
Comme beaucoup de personnes dans la même situation, cela lui sera certainement difficile de le reconnaître.
N’en parlons même pas si vous l’abordez avec la violence de celui qui condamne :
- Là, il est probable qu’il niera tout en bloc !
- Il contre-attaquera même en accusant à son tour, ce qui vous mettra hors de vous-même devant autant de mauvaise foi !
- Mais en réalité, le conflit s’envenime car au lieu de l’éteindre, une attitude de dureté et de jugement ne fait que l’attiser.
Le métier de manager est de bien connaître ce phénomène connu sous la loi action- réaction :
Elle stipule que toute réaction tend à être automatiquement neutralisée par une action de même force et de sens contraire.
Remise dans un contexte humain, cette loi veut simplement dire que :
- « L’homme et la femme sont par nature fiers !
- De part ce fait, il leur est difficile, voire impossible, d’avouer une faute ! »
Le métier de manager est d’obtenir le coopération d’une équipe, gage de sa réussite
Tout manager découvrira tôt ou tard que cette coopération s’obtient mieux avec de la douceur qu’avec de la sévérité !
Le métier de manager consiste en la recherche de bons résultats :
- « Obtenir d’une équipe que ce qui est bon soit fait de tout cœur, et non par contrainte, car agir en esclave ne mène pas bien loin. »
Le métier de manager ressemble à celui de paysan
Si vous voulez faire avancer un veau rétif dans l’étable, rien à faire avec l’un qui tire et l’autre qui pousse.
- La meilleure méthode est de tremper la main dans un bidon de lait et de la placer dans la bouche du veau rétif qui va vous suivre doucement.
Cependant la douceur ne pourrait-elle pas être un aveu de faiblesse du manager dont les autres vont tirer parti ?
Certains en effets exploitent la bonté et la confiance des autres pour en tirer partie et s’en révèlent finalement indignes.
- Force est de constater que c’est une minorité qui agit ainsi.
La vraie question est de savoir si dans le fond il n’est pas plus risqué d’être un manager trop dur, plutôt que trop doux
Il est possible d’aborder cette situation en voyant deux camps :
- Celui des doux et celui des durs qui font du management par le stress.
- Ensuite, c’est une question de préférence.
Personnellement, je préfère commettre une erreur en étant trop doux, plutôt qu’en étant trop dur.
Cependant, est-il nécessaire de souligner la totale différence entre bonté et mollesse ?
Le métier de manager n’est accessible qu’à ceux qui mesurent bien cette différence :
- Loin d’être de la bonté, la mollesse est une totale faiblesse !
- Mais la bonté, elle, est une totale force !
Alors pourquoi l’une est-elle parfois confondue avec l’autre ?
La mollesse est le fruit d’un mental qui, par manque de conscience, ne parvient pas à discerner ce qui est juste ou pas
- Le mental est apeuré devant un acte juste qui pourrait lui attirer des ennuis.
C’est pourquoi le coaching agir juste et efficace entraîne à ne plus être dans le mental afin de vivre en conscience.
- Le métier de manager exige cet élargissement de conscience.
Un être conscient est naturellement bon, sans être lâche :
Le manager de métier « marche sur ses peurs mentales » pour conduire son équipe à faire ce qui est juste
Les collaborateurs ne s’y trompent pas :
Ils apprécient d’avoir un manager ferme qui sait les comprendre et les canaliser avec bonté.
Ce manager de métier est compétent en gestion des émotions et en maitrise de soi.
- Il a appris à se méfier des réactions à l’emporte pièce de celui qui « tire l’épée du fourreau » pour un oui ou pour un non.
- Il n’est pas un combattant de l’injustice près à se défendre à la moindre contrariété afin de faire valoir ses propres droits.
Car s’il était ainsi, cela lui deviendrait pratiquement impossible d’aborder les autres dans un esprit de douceur.
Ainsi, il lui devient possible d’amener toute son équipe à agir dans la justesse, car il cesse de tout ramener à sa propre personne.
Ce qui lui permet d’être :
Bon pour tous, sans faire de différence, et juste avec l’ensemble de ses collaborateurs, car personne ne peut facilement le déstabiliser ou l’irriter, voire le choquer.
C’est un être sensible et non susceptible qui est confiant car pas enclin à se méfier des uns et des autres en permanence.
Ce qui lui confère une grande force.
Rares sont les managers qui managent spontanément ainsi.
Le métier de manager, comme celui de sportif, nécessite de l’accompagnement pour se forger ce profil.
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