Lean exemple
Comment émerge une culture d’entreprise ?
Comprenez vite le lean management !
Une expérience a été menée sur des chimpanzés
Mettez 6 singes dans une salle avec une banane au plafond
Assurez-vous qu’ils ne peuvent pas accéder à la banane autrement que par une échelle placée judicieusement.
Organisez un mécanisme qui fasse que lorsqu’un singe monte à l’échelle, des douches se déclenchent au plafond aspergeant la salle avec de l’eau gelée.
- Les chimpanzés apprennent qu’il faut éviter d’escalader l’échelle.
Puis, rendez inopérant le système de douche froide
Remplacez l’un des singes par un nouveau, non expérimenté.
Ce dernier se dirige vers l’échelle et, sans comprendre ce qui lui arrive, il se prend une tabassée par ses compagnons.
Remplacez un autre singe expérimenté par un nouveau, le processus se répète. Le chimpanzé introduit juste avant cognera d’ailleurs le plus fort.
Continuez le processus jusqu’au renouvellement total des singes
Aucun ne pense plus à escalader l’échelle et si jamais l’un d’eux ose s’y risquer, les autres le défoncent illico presto.
- Le pire, c’est qu’aucun des singes ne sait le pourquoi de la chose.
Certaines habitudes se transmettent de la même façon dans l’entreprise
Elles ont pu être justifiées à un moment, ne le sont plus depuis longtemps, mais elles se perpétuent en tant que culture de l’entreprise.
- Le conformisme est parfois plus fort que le sens critique !
L’entreprise aurait besoin de personnes qui sachent faire preuve d’impertinence positive pour faire évoluer la culture.
Le lean revient à comprendre la culture d’entreprise et à la changer
Les chantiers lean visent à analyser les opérations réalisées dans l’entreprise. Quand nous demandons la raison d’être d’une opération, la réponse est souvent:
« Parce que l’on a toujours fait comme ça et si nous faisons autrement, le service qualité va nous enguirlander. »
Dans ce cas, nous mettons souvent à jour une pépite qui pèse plusieurs milliers d’euros d’économies pour l’entreprise
- Par exemple, en modifiant le protocole de nettoyage d’une machine, un client a réalisé une économie de 2 millions d’euro par an.
Ne sous-estimez pas l’impact négatif des conditionnements
Quand vous faites intervenir nos consultants dans votre entreprise, ils vous aident à voir très rapidement ces éléments de culture qui « vous coûtent un bras » !
Votre article m’inspire un petit aparté sur la notion du « sur » et du « re » : le préfixe « sur » indique quelque chose qui ne se passe pas comme prévu.’surprendre, survivre) Nous vivons dans un monde surprenant, surfait en ce qu’il est truqué, que les choses ne sont pas comme elles devraient l’être. Comme ces boulettes de viande de cheval qui se substituent au boeuf Nous n’aimons pas nous faire surprendre, certains secrets pourraient être ainsi mis à jour.. Le « sur » s’oppose au « re » beaucoup plus rassurant, à la répétition, plus prévisible, c’est l’idée du retour. Vous reprendrez bien un peu de ce bon vin !
Merci Nicole pour ce beau partage ! Y aurait-il un paradoxe ?
Nous nous laissons surprendre par ce qui « ne devrait pas arriver » !
Nous sommes rassurés par le fait que l’autre reprenne de ce bon vin ! Surpris qu’il ne reprenne pas une part de ce bon gâteau. Carrément meurtris quand, en ouvrant le frigo, nous sommes surpris, puis sidérés qu’il ait TOUT mangé, sans même nous laisser un petit morceau ! Pourtant, je ne devrais pas être surpris venant de lui et rassuré d’avoir vu juste sur sa personne !
Personnellement, en observant ce cirque de la vie, j’ai le sentiment que la confiance en soi survient, la puissante, la vraie, le forte, la libératrice le jour où nous accueillons les choses telles qu’elles sont, c’est-à-dire toujours nouvelles et imprévisibles.
Vouloir être rassuré serait-il vain ? J’en ai bien peur, du moins pas en voulant tout prévoir, c’est-à-dire en « jouant du re plutôt que du sur » comme le suggère cet article sur la maîtrise de soi .
Damien coach